Auderghem QUELQUES anecdotes

Le train Bruxelles-Tervuren

Le train électrique Bruxelles-Tervuren sur le pont de l’avenue d’Orjo de Marchovelette… le RER de l’époque … (Photo A. di Martinelli).
“Inaugurée en 1881, la ligne entre le Quartier Léopold et Auderghem fut prolongée en 1882 jusqu’à Tervuren. La gare d’Auderghem fut mise en service. Le train desservait les communes d’Etterbeek, Auderghem, Woluwe, Stockel, Oppem, Tervuren, et ce, cinq fois par jour dans les deux sens. Derniers voyageurs en 1958 et arrêt total en 1970 ».

La résidence Reine Fabiola

En 1969, la reine Fabiola inaugura cette résidence établie à l’emplacement de l’ancien sanatorium créé puis dirigé par des femmes d’exception : MARIA MADOUX-GOMRÉE DE MORIALMÉ (1847-1915), donatrice des terres sur lesquelles fut construit le quartier, et sa belle-fille, MARGUERITE MADOUX-BRASSINE (1885-1972), directrice de l’établissement.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, MARGUERITE BRASSINE accepta d’y abriter temporairement des enfants juifs afin de les soustraire aux poursuites des nazis. Elle fut aidée en cela par CHRISTINE HENDRICKX-DUCHAINE (1902-1985), médecin et résistante, qui y travailla jusqu’en 1956 ainsi que par JULIA MERNY (1906-1999), assistante sociale en chef de la Ligue belge contre la tuberculose dont MARGUERITE BRASSINE était secrétaire.
Yad Vashem a décerné à ces trois personnalités le titre de Juste parmi les nations, la plus haute distinction honorifique délivrée par Israël à des civils.

Jules du Moulin

Le père de la célèbre famille Tedesco dressait si bien ses chiens qu’ils enlevaient tous les prix aux tournois où ils étaient engagés. L’un de ces chiens, Jules du Moulin, était d’une adresse particulièrement remarquable, malin comme pas un, avec bon caractère et il exécutait les ordres avec une grande célérité. Il fut même, à cinq reprises, sacré champion du monde ! La rue où habitait la famille fut baptisée « Avenue du Chien Savant ». Mais certains riverains envoyèrent une pétition à la commune pour que cette dénomination fût changée : « chien savant, ce n’était pas assez bien ! ». L’appellation changea en Avenue du Départ. Mais après la Seconde Guerre mondiale, Auderghem rendit hommage à la mémoire de ses habitants ayant sacrifié leur vie pour la patrie. L’avenue où les Tedesco avaient longtemps habité fut rebaptisée Avenue Tedesco, le 5 novembre 1946, en souvenir des trois victimes de guerre de cette famille.

Le carrefour Léonard

Le carrefour Léonard vit le jour entre 1831 et 1836. Léonard Boon (1842-1912) vint s’y installer avec sa roulotte alors que le lieu, au milieu des bois, n’avait pas encore de nom. Il y faisait des omelettes pour les promeneurs grâce à ses quelques poules et y vendait des boissons sans licence.
Très vite, on appela l’endroit “chez Léonard”. On y plaça plus tard un feu clignant et le nom changea en “de pinker”. En 1983 cependant le bourgmestre Outers parla du Carrefour Léonard, lors de l’inauguration d’un second tunnel…le nom est resté depuis. Léonard quitta sa roulotte et s’installa à 400m de là dans une maison où il exploita son fameux café Chez Léonard

Les blanchisseuses-repasseuses

Les blanchisseuses-repasseuses d’Auderghem jouissaient d’une excellente réputation. En 1900, c’était d’ailleurs l’activité économique principale de notre commune ! L’arrivée dans les ménages de la machine à laver dans les golden sixties mit fin à cette activité qui participa à l’essor de la commune pendant presque 100 ans.